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Réponses des plantes aux hautes températures : analyse de la variabilité génétique et des interactions avec l’environnement biotique et abiotique 

par Denis VILE

Jury : Sylvain Delzon (INRA), Benoît Pujol (CNRS), Philippe Grieu (ENSAT), Fabrice Roux (CNRS), Erwin Dreyer (INRA), Bernard Amiaud (Univ. Lorraine)

Résumé : Le contexte écologique et agronomique requiert une amélioration de nos connaissances et de nos capacités prédictives des réponses des plantes à leur environnement. En 2007, mon recrutement à l’INRA (LEPSE), a engendré une inflexion dans mes recherches en écologie comparative vers une analyse fine de l’écophysiologie des plantes. J’ai appréhendé cette transition en adoptant un cadre conceptuel d’écophysiologie comparative applicable à l’écologie et à l’agronomie qui intègre la diversité fonctionnelle des plantes par une approche pluridisciplinaire et multi-échelle. Mon projet de recherche vise à comprendre et prédire les conséquences des modifications morphologiques, physiologiques et ontogéniques sur la croissance, la survie, et la reproduction, et donc ultimement sur la valeur sélective et, d’un point de vue agronomique, sur la productivité des agro-écosystèmes, en réponse à des stress, en particulier les températures élevées. Pour étudier les déterminismes génétiques de ces modifications, l’espèce modèle Arabidopsis thaliana (L.) Heynh représente un atout, mais une analyse comparative utilisant d’autres espèces, en particulier des espèces cultivées, est une étape complémentaire. Quatre thématiques seront abordées: i) la réponse des plantes aux hautes températures et au déficit hydrique en interaction avec d’autres facteurs abiotiques tels que la lumière et le CO₂ ou biotiques tels que les bactéries du sol bénéfiques pour les plantes (PGPR), ii) les déterminismes de la croissance, en particulier appréhendés par les contraintes allométriques et d’économie des ressources, iii) les méthodes de collecte et d’analyse de données permettant la caractérisation du phénotype (phénotypage), et iv) la valorisation de ces connaissances au profit de l’écologie et de l’agronomie.

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