JANNIN Marine

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Doctorante
en écophysiologie végétale

Équipe : MAGE
 

 

Je suis diplômée d’un master en Biologie Agrosciences – Plant and Microbiological Sciences for Agro-environment de l'Université de Montpellier (programme gradué IDIL). Lors de mes stages de master au sein de l’équipe MAGE, j’ai travaillé sur la représentation de la variabilité génétique de la réponse de la croissance du blé au déficit hydrique. Ces expériences m’ont conduite à m’intéresser davantage aux dynamiques de croissance des plantes et à leur modélisation.
Depuis octobre 2024, je suis doctorante dans l’équipe MAGE, où j’étudie l’espace phénotypique des dynamiques de croissance des organes sous déficit hydrique et sa traduction en une représentation simplifiée et opérationnelle de la variabilité génétique en modélisation.

Début de la thèse : 01.10.2024

Sujet :  Modélisation du compromis transpiration - puits de carbone de la croissance végétative du blé sous déficit hydrique et CO2 élevé

Résumé
L’amélioration de la tolérance du blé aux contraintes hydriques constitue un enjeu dans un contexte de changement climatique marqué par l’intensification des sécheresses et l’augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique (eCO2). Sous déficit hydrique, la plante ajuste sa croissance végétative, par une réduction du tallage et de l’expansion foliaire, selon des modalités propres à chaque génotype. Ces ajustements conditionnent la disponibilité en eau pour les stades reproducteurs, et, à travers la formation et la dynamique des puits de carbone, l’équilibre entre croissance et assimilation photosynthétique. Toutefois, dans un contexte futur d’eCO2, la diminution de la demande en carbone associée à une réduction de croissance pourrait renforcer l’acclimatation de la photosynthèse, modifiant ainsi les variétés les plus adaptées à différents scénarios hydriques.
Cette thèse vise à caractériser et modéliser la variabilité génétique des réponses de la croissance végétative au déficit hydrique. L’approche repose sur l’identification de « méta-paramètres » robustes, issus de l’analyse d’un panel de diversité génétique, afin de réduire l’espace phénotypique et d’extraire des règles génériques décrivant la variabilité génotypique. Ces méta-paramètres permettrons de résumer ces différentes réponses, et permettront des analyses à haut débit de la variabilité génétique dans des plateformes et au champ. La formalisation de ces connaissances en modèle écophysiologiques simplifiés sera intégrée dans le modèle de culture SiriusQuality. Cette intégration offrira un outil prédictif pour identifier, dans différents environnements actuels et futurs, les compromis optimaux de réduction de croissance végétative favorisant la résilience et le rendement du blé.

Mots clés : blé, changement climatique, croissance végétative, déficit hydrique, écophysiologie, modélisation, séries temporelles, stress abiotique.

Encadrants:
UMR LEPSE, équipe MAGE : Boris Parent (Directeur de thèse)
UMR LEPSE, équipe MAGE : Pierre Martre (Directeur de thèse)

Contact

Adresse postale : 
   INRAE, Institut Agro Montpellier
   UMR LEPSE
   2 place Pierre Viala
   34 060 Montpellier Cedex 02
   France
Localisation sur le Campus :
   Bâtiment : 7 (IBIP)
   Bureau : 2022
E-mail: marine.jannin [at] inrae.fr