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Les trois chambres de culture individuelles sont équipées d'un automate sur lequel sont embarquées des stations de pesées/irrigations et d'imagerie.

Chaque automate est placé dans une chambre de culture de (15 m3) comprenant (i) un plafond lumineux composé de led(s) Sunlike/FR, des sécheurs d'air, des humidificateurs des refroidisseurs et chauffeurs d'air; (ii) des capteurs micro-météorologiques sont connectés à une centrale d'acquisition de données; (iii) un support en acier supporte les plateaux troués qui vont contenir les pots pendant une expérimentation (les trous dans ces plateaux sont de tailles différentes suivant les pots utilisés) ; (iv) le bras de l'automate qui comprend dans sa partie inférieure une balance de précision (PRECISA); dans sa partie supérieure un capillaire d'irrigation relié à une pompe péristaltique (ou deux capillaires reliés à deux pompes distinctes suivant les expérimentations); deux caméras (une en position verticale, l'autre horizontale, Prosilica); une caméra infra-rouge (FLIR); et une caméra de fluorescence (WALTZ).

Le tout est connecté à un ordinateur qui contrôle à la fois les conditions micro-météorologiques de la chambre de culture et l'automate. Un serveur permet la sauvegarde de toutes les données (environnementales, images, données phénotypiques). Un système d'information permet d'avoir accès aux images et aux données et permet des analyses de données avec des scripts en ligne.

En bref, ce qu'il est possible de faire dans PHENOPSIS:

PHENOPSIS permet de cultiver jusqu’à 1516 plantes de petites tailles dans des pots cylindriques de 225 ml ou jusqu’à 70 plantes de plus grandes tailles dans des pots de 7 L, en passant par des pots de 1,2,3 L. Au niveau du sol ou du sommet de la plante, le rayonnement incident peut atteindre 1000 µmol m-2 s-1   pour une photopériode définie par l'expérimentateur.

Suivant les besoins de l'expérimentation, la température de l'air peut être maintenue entre 18 et 40°C, l'humidité de l'air entre 50 et 75 % (voire moins).

La teneur en CO2 peut également être contrôlée (entre 400 et 800 ppm).

La teneur en eau du sol peut être ajustée pot à pot avec une ou deux solutions nutritives par expérimentation. Des stress biotiques (sous conditions) ou abiotiques peuvent être imposés.

Les plantes peuvent être prises en images avec une vue de dessus (Top) et/ou de côté sur petites à moyennes plantes, permettant de mesurer l’angle d’insertion des feuilles. Des images thermiques et de fluorescence peuvent aussi être obtenues automatiquement suivant le but de l'expérimentation. Des macros sous ImageJ ou python sont disponibles pour analyser de façon automatique ou semi-automatique les lots d'images pris dans une expérimentation, au quotidien ou sur la durée de l’expérimentation.

La balance de l'automate peut être utilisée pour effectuer des mesures de transpiration des plantes, des cinétiques, si les plantes sont isolées du sol par des films plastiques.

Les données phénotypiques issues des images ou des pesées peuvent être complétées par des données acquises manuellement qui peuvent être non-destructives (photosynthèse) ou destructives (récolte du système racinaire, observation des tissus, récoltes pour analyses biochimiques ou moléculaires etc...).